Le coût par clic (CPC) représente la somme que les annonceurs paient à chaque fois qu’un utilisateur clique sur leur publicité en ligne. C’est une méthode de facturation courante pour la publicité numérique, qui repose sur l’interaction réelle des utilisateurs, plutôt que sur le simple affichage d’une annonce.
Le fonctionnement du CPC est simple. Prenons l’exemple d’un annonceur qui a fixé un CPC de 10 centimes : pour chaque clic que son annonce reçoit, il paie 10 centimes. Donc, pour 1 000 clics, il déboursera 100 dollars. L’annonceur détermine généralement un budget quotidien ; une fois que ce budget est épuisé (par exemple, après ces 1 000 clics), la publicité n’est plus diffusée jusqu’au jour suivant.
Le montant précis que l’annonceur paie pour chaque clic est souvent déterminé par un système d’enchères. Il existe des formules pour fixer le CPC, notamment en utilisant le coût par impression (CPI) et le pourcentage de clics (%CTR).
Des plateformes publicitaires, comme Google Ads, permettent aux annonceurs de placer leurs publicités sur des sites web pertinents. Ces publicités sont gérées via Google AdSense pour les éditeurs de sites. Lorsqu’un visiteur clique sur une de ces annonces, Google paie à l’éditeur une partie du CPC payé par l’annonceur. Par exemple, Google pourrait payer 68 % du CPC à l’éditeur, en conservant les 32 % restants comme revenu.
Google AdSense est un programme très populaire. Les éditeurs de sites web l’utilisent pour afficher des publicités textuelles, graphiques ou vidéo qui correspondent au contenu de leur site. Ces annonces sont sélectionnées et diffusées par Google en fonction de leur pertinence par rapport au contenu du site, ainsi que des enchères des annonceurs.
Au-delà de Google AdSense, l’évaluation de la performance d’une campagne est essentielle. C’est là que des outils comme Google Analytics entrent en jeu, permettant aux annonceurs de suivre les actions des utilisateurs après avoir cliqué sur une annonce. Cependant, avec la montée des préoccupations en matière de confidentialité, comme celles liées à la RGPD, il est parfois préférable d’utiliser des outils alternatifs pour une meilleure conformité.