Sous-domaine ou sous-répertoire pour mon multisite WordPress

être en sous domaine ou sous répertoire sur WordPress
Quel choix faire entre un sous-domaine et un répertoire pour une installation wordpress multisite. Voici nos conseils et avis.

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La configuration multisite sur WordPress donne accès à deux modes de configuration du domaine : sous-domaine ou sous-répertoire. Ces deux configurations ont des avantages et des désavantages en fonction de vos objectifs.

Les sous-domaines sont des extensions de votre domaine principal. Si nous installions un sous-domaine intitulé « app » sur le site diOptera, voici le rendu qu’il aurait : app.dioptera.fr. Il est possible d’ajouter autant de sous-domaine que vous souhaitez. Cependant des limites peuvent être imposées par votre hébergeur, surtout si vous êtes sur un serveur mutualisé.

Les sous-répertoires sont essentiellement des éléments enfants de votre domaine principal, ainsi dans le cas d’un « blog » nous pourrions trouver ce sous-répertoire : dioptera.fr/blog/.

Il y a des prérequis à prendre en compte avant de configurer son installation. En effet, les sous-répertoires et les sous-domaines ne fonctionnent pas de la même manière. Le choix entre l’un et l’autre peut faire varier le référencement de votre domaine et des nouvelles installations. De plus, des différences techniques existent entre les deux configurations.

Pour son SEO : sous-domaine ou sous-répertoire

L’intégration de sous-domaine ou de sous-répertoire peut impacter votre croissance. Il est important de les définir en amont en fonction de vos objectifs et de votre stratégie long terme. Certaines zones de votre site pourraient s’intégrer naturellement dans une section sous-domaine. A contrario, il ne faut pas non plus tout compartimenter dans le seul but de répondre aux exigences de référencement. Laissons une part d’humain dans nos sites web. Dans le cas d’un sous-domaine : account.dioptera.fr, nous aurions pu désindexer ce domaine de Google et des moteurs de recherche. En effet, il n’y a pas d’intérêt à rendre public ce genre de sous-domaine qui donne accès à des informations privées. Dans ce cas, les problèmes de référencement importent peu, l’accès se faisant naturellement via un bouton se connecter sur le domaine principal.

Selon Semrush l’algorithme Google identifie différemment les sous-domaines et les sous-répertoires. Le premier étant considéré comme une zone complètement indépendante de votre site web, ainsi les gains de référencement (liens retours, notoriété, mots-clés) disparaissent. Dans le cas de sous-répertoires, ils sont considérés comme des extensions du domaine principal, tous les gains de référencement sont conservés.

Une règle est néanmoins en cours et est plébiscitée par les experts du référencement, il faudrait préférer les configurations en sous-répertoire pour le contenu proche de celui du domaine principal et une configuration en sous-domaine pour des contenus éloignés.

Dans la vidéo qui suit, John Mueller (Webmaster Trends Analytics chez Google) explique en détail la différence entre les deux configurations. Cette vidéo a suscité un véritable débat au sein de la communauté. Vous pouvez suivre un résumé sur le site de Search Engine Roundtable, qui a compilé du contenu en lien avec la vidéo suivante.

Mise au point sur les sous-domaines et les sous-répertoires par Google Search Central

Si la question du référencement ne vous inquiète pas, prenez en compte l’expérience utilisateur. Les sous-domaines et les sous-répertoires ne se présentent pas de la même manière. Il est peut-être plus simple pour un utilisateur de comprendre, que la section blog.dioptera.fr est indépendante du domaine principal, dans le sens ou le contenu va être vraisemblablement différent. Alors qu’un sous-répertoire dioptera.fr/blog/ n’est peut-être pas assez clairement identifié comme une section à part de votre site web. A contrario cette différenciation peut marquer une incompréhension pour l’utilisateur, ne pensant plus être sur le bon site web. Ce sont des questions intéressantes, mais aucune réponse ne sera apportée dans cet article. Chaque projet est différent et chacun peut avoir un point de vue différent sur ces questions.

Sur le site diOptera, nous avons fait le choix d’utiliser les sous-répertoires, simplement parce que notre hébergeur ne nous permet pas d’utiliser les sous-domaines. Nous reviendrons sur ce point dans l’article.

Configurer WordPress en sous-répertoire ou sous-domaine

Lors de l’installation du module multisite de WordPress un choix vous est proposé, faire fonctionner ce module avec les sous-répertoires ou bien les sous-domaines. Il est important de faire ce choix en ayant bien pris le temps de réfléchir à celui que vous préférez car il n’y aura pas de retour possible. En effet, une fois votre installation terminée, si vous souhaitez changer votre configuration pour, par exemple, utiliser les sous-répertoires au lieu des sous-domaines, il faudra réinstaller WordPress manuellement.

Configuration de votre installation multisite WordPress

Il est techniquement possible de faire les modifications manuellement. Il faut réinitialiser la structure des URL, le fichier .htacess et la base de données, mais c’est souvent des opérations trop complexes pour les utilisateurs de WordPress. Vous pouvez en apprendre davantage sur cette installation avec le Codex de WordPress.

Afin que l’installation soit opérationnelle, il faut activer dans le cas de sous-domaine le Multi Domain Wildcard SSL. Le certificat permet d’étendre la protection SSL à l’ensemble des sous-domaines du site : */exemple.com. L’astérisque indique que tous les sous-domaines seront inclus dans ce certificat. Certains hébergeurs ne possèdent pas cette option, c’est le cas d’Hostinger. Néanmoins, vous pouvez quand même créer un réseau multisite WordPress avec une configuration en sous-domaine.

Utiliser les plugins avec les sous-domaines ou les sous-répertoires

L’administration de votre site web est maintenant en configuration réseau. Lors de vos connexions vous ne serez plus redirigé vers la page d’administration de votre site, mais bien de l’ensemble de vos sites. Si vous souhaitez faire des modifications spécifiques vous devrez vous rendre dans Sites >> Tous les sites >> Modifier le site que vous souhaitez.

Capture d'écran réseau multisite WordPress - dioptera
Capture d’écran réseau multisite WordPress – dioptera

Vous devez activer votre thème et vos extensions directement dans cette zone d’administration. Vous pouvez ajouter les règles que vous souhaitez, mais il est conseillé de laisser le compte Super-Admin (nouveau grade des comptes WordPress sous cette configuration) gérer l’activation, le téléchargement et la gestion, plutôt que les administrateurs des sites web du réseau. En un clic vous pouvez désactiver une extension ou un thème de l’ensemble de votre réseau. C’est un bon moyen de maintenir un niveau de sécurité optimal.

Néanmoins, l’activation des extensions à ce niveau provoque un problème, le nombre des licences. Dans notre cas, diOptera.fr possède quatre sous-répertoires, pour faire fonctionner correctement Elementor en version Pro, il faut quatre licences. Pour Yoast SEO une seule licence permet de faire fonctionner le plugin sur l’ensemble des sites. Si vous avez un doute, il vaut mieux se reporter aux indications du constructeur. Leur politique vis-à-vis des sous-domaines et des sous-répertoires n’est pas similaire.

Prenez en compte également, qu’il y a des extensions qui ne fonctionnent pas en configuration réseau, c’est notamment le cas de celle-ci : Google Site Kit (elle a été testée sur une configuration classique et réseau en janvier 2021), nous avons donc dû intégrer notre code analytics directement dans le fichier function.php.

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